Le vent sifflait si fort entre les branches que j'ai dû mettre la main sur mon chapeau pour qu'il ne s'envole pas. Une ombre illuminée sur la droite attira mon regard, mais je ne vis pas vraiment ce que c'était. Je n'avais pas pris les chiens qui gardaient les moutons plus haut dans la montagne. On avait fumer quelques oinjes au refuge avec les collègues, et je n'étais plus très sur de moi, mais je m'en foutais. Qui voudrait attaquer un pauvre berger, qui n'avait sur lui qu'un paquet de Samson et un vieux Zippo pour toute fortune. Lentement, mais surement, je pressai le pas, sentant un frisson s'emparer de moi... Lorsque je les vis, ce fut trop tard... Ils resplendissaient de lumières et leur tailles étaient grandes, au moins 2 mêtres.. Comme je ne suis pas un héros, je stoppais les machines et me mis en attente...
Apparement ils n'étaient pas agressifs et pourquoi l'auraient ils été ? Ils regardaient dans ma direction tout en échangeant une sorte de dialogue que je ne comprenait pas... Ils étaient contitués d'acier, de carbone et de caoutchouc. De forme sensiblement humaine, mais grands et minces, avec des yeux recouverts de visières sombres. Je sus tout de suite à qui j'avais à faire : des êtres venus d'ailleurs. Alors qu'ils se dirigeaient vers moi, je restais tout de même tétanisé, pressentant ma dernière heure venue.
Ils s'arrêtèrent à deux mêtres de moi et tendirent ce qui pouvaient passer pour des bras, dans ma direction. Après une hésitation, je fis de même, et nos extrémités se touchèrent. Tout de suite une chaleur et une sensation de bien-être m'irradièrent. Ils lisaient dans mes pensées et voyaient que je n'avais aucune agressivité envers eux mais plutôt une peur assez grande, et je ne pouvais opposer aucune résistance..Tout de suite, ce que je ne m'explique pas, ma terreur s'arrêta, sans doute un de leur effet bénéfique. Ils m'invitèrent par la pensée à les suivre, ce que je fis. Nous marchàmes quelques centaines de mêtres, jusqu'a un vaisseau spatiale, pas très grand, de forme conique, avec un diamètre au sol d'une dizaine de mêtres sur une hauteur de quatre mêtres.
Une porte s'ouvrit en s'abaissant et nous servit de passerelle pour pénétrer dans la nef. Nous traversâmes un rideau de rayons mauves...
Le soleil brillait déjà haut dans le ciel lorsque je m'éveillais, me souvenant plus comment j'étais rentré la veille du refuge... Tout étais calme, les moutons broutaient paisiblement et les chiens somnolaient, contrairement à leurs habitudes. Puis, je me rappellai de ma rencontre mais un peu comme si c'était un rêve et je me demandais si cela s'était réellement passé.
Je n'en n'étais plus sur du tout...
Pendant que je réfléchissais , en faisant chauffer mon café, mes pensées s'égarèrent... J'avais 50 ans et je me sentais bien. J'avais eu une vie riche en évènements, avec diverses fortunes, de toutes sortes. J'avais tout lâché pour faire vraiment ce que je souhaitais et je pense qu'être riche, c'est çà. Vendre tout mes biens, maison, voiture, moto, et acheter une vielle batisse avec un peu de terrain. Se réveiller avec les petits oiseaux, observer une biche au loin, voir un lièvre galoper, vivre avec mes moutons et mes chiens pendant 3 mois et demi dans la montagne... Retrouver les potes de temps en temps, le soir au refuge, faire un feu, boire un coup etc... Progrès oblige, juste un téléphone portable, que tu allumes tous les jours et que tu éteinds aussitôt si il n'y a pas de message.
Je décidais de redescendre au village, pour me ravitailler pour les 15 derniers jours de la tranhumance, et j'en profiterai pour savoir si personne n'avait rien vu... Je n'en parlerais pas en premier, ayant déjà un peu une réputation sulfureuse ; de toute façon, si quelqu'un avait vu quelque chose, tout le bled en parlerait.
Je pris mon chien le plus fidèle et pris le chemin de la descente.
Alors que j'arrivais à l'entrée du bled, une voiture, style pick-up me doubla à vive allure. Elle était menée par une femme avec un foulard sur la tête, et je ne la vis pas très bien. Je ne l'avais jamais vue auparavant.
J'entrai dans le café, épicerie, bazarre, tabac journaux et m'installai au comptoir. Je saluai de la tête les 3 personnes présentes que je connaissais plus ou moins de vue, demandais un demi pour moi et un bol d'eau pour mon cleps. Les personnes reprirent leur conversation anodine, lorsque, à un moment, les paroles du plus agé attirèrent mon attention : " mon chien n'a pas arrêté de gueuler cette nuit et... " Je tendis l'oreille et appris que ça avait été le cas de plusieurs personnes dans le patelin.
Une petite suite demain peut etre ? ????
Apparement ils n'étaient pas agressifs et pourquoi l'auraient ils été ? Ils regardaient dans ma direction tout en échangeant une sorte de dialogue que je ne comprenait pas... Ils étaient contitués d'acier, de carbone et de caoutchouc. De forme sensiblement humaine, mais grands et minces, avec des yeux recouverts de visières sombres. Je sus tout de suite à qui j'avais à faire : des êtres venus d'ailleurs. Alors qu'ils se dirigeaient vers moi, je restais tout de même tétanisé, pressentant ma dernière heure venue.
Ils s'arrêtèrent à deux mêtres de moi et tendirent ce qui pouvaient passer pour des bras, dans ma direction. Après une hésitation, je fis de même, et nos extrémités se touchèrent. Tout de suite une chaleur et une sensation de bien-être m'irradièrent. Ils lisaient dans mes pensées et voyaient que je n'avais aucune agressivité envers eux mais plutôt une peur assez grande, et je ne pouvais opposer aucune résistance..Tout de suite, ce que je ne m'explique pas, ma terreur s'arrêta, sans doute un de leur effet bénéfique. Ils m'invitèrent par la pensée à les suivre, ce que je fis. Nous marchàmes quelques centaines de mêtres, jusqu'a un vaisseau spatiale, pas très grand, de forme conique, avec un diamètre au sol d'une dizaine de mêtres sur une hauteur de quatre mêtres.
Une porte s'ouvrit en s'abaissant et nous servit de passerelle pour pénétrer dans la nef. Nous traversâmes un rideau de rayons mauves...
Le soleil brillait déjà haut dans le ciel lorsque je m'éveillais, me souvenant plus comment j'étais rentré la veille du refuge... Tout étais calme, les moutons broutaient paisiblement et les chiens somnolaient, contrairement à leurs habitudes. Puis, je me rappellai de ma rencontre mais un peu comme si c'était un rêve et je me demandais si cela s'était réellement passé.
Je n'en n'étais plus sur du tout...
Pendant que je réfléchissais , en faisant chauffer mon café, mes pensées s'égarèrent... J'avais 50 ans et je me sentais bien. J'avais eu une vie riche en évènements, avec diverses fortunes, de toutes sortes. J'avais tout lâché pour faire vraiment ce que je souhaitais et je pense qu'être riche, c'est çà. Vendre tout mes biens, maison, voiture, moto, et acheter une vielle batisse avec un peu de terrain. Se réveiller avec les petits oiseaux, observer une biche au loin, voir un lièvre galoper, vivre avec mes moutons et mes chiens pendant 3 mois et demi dans la montagne... Retrouver les potes de temps en temps, le soir au refuge, faire un feu, boire un coup etc... Progrès oblige, juste un téléphone portable, que tu allumes tous les jours et que tu éteinds aussitôt si il n'y a pas de message.
Je décidais de redescendre au village, pour me ravitailler pour les 15 derniers jours de la tranhumance, et j'en profiterai pour savoir si personne n'avait rien vu... Je n'en parlerais pas en premier, ayant déjà un peu une réputation sulfureuse ; de toute façon, si quelqu'un avait vu quelque chose, tout le bled en parlerait.
Je pris mon chien le plus fidèle et pris le chemin de la descente.
Alors que j'arrivais à l'entrée du bled, une voiture, style pick-up me doubla à vive allure. Elle était menée par une femme avec un foulard sur la tête, et je ne la vis pas très bien. Je ne l'avais jamais vue auparavant.
J'entrai dans le café, épicerie, bazarre, tabac journaux et m'installai au comptoir. Je saluai de la tête les 3 personnes présentes que je connaissais plus ou moins de vue, demandais un demi pour moi et un bol d'eau pour mon cleps. Les personnes reprirent leur conversation anodine, lorsque, à un moment, les paroles du plus agé attirèrent mon attention : " mon chien n'a pas arrêté de gueuler cette nuit et... " Je tendis l'oreille et appris que ça avait été le cas de plusieurs personnes dans le patelin.
Une petite suite demain peut etre ? ????
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